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Lorsque je voyais des émissions ou des articles de presse sur ce sujet épineux,je trouvais généralement cela stupide.Malgré tout,j'optais pour une boulimie visuelle et virtuelle de ce phénomène,qu'énormèment de gens considèrent comme étant un fléau,qui frappe plus particulièrement les jeunes filles décrites comme "très influençables".En d'autre termes : des gamines sans cervelle,sans personnalité,qui se plaisent à rêver d'une vie de brindille au mépris de leur santé.

On aime se mentir à soi-même.

Oser croire que tout va/ira bien.Hélas,ce n'est pas le cas.Nous allons mal,et nous ne faisons rien.Pas encore.On empile les problèmes les uns sur les autres,et un jour tout s'écroule,ça nous tombe dessus sans que l'on puisse crier garde.

Le "je" se détache du "on".Il désire plus,tout et rien à la fois.Je veux.Je voudrais.J'aurais.Je me fiche du "on",il n'existe pas à mes yeux.C'est juste un concept pour se rassurer,parce qu'au final,malgré le nombre de personnes qui nous entourent ou tiennent à nous : nous sommes toujours seuls.

C'est un fait : ma vie est à chier.

Parfois,j'ai la triste impression que je me complais dans cet état,parce que concrètement,je ne fais rien pour que cela change.

T. était là.

Je n'ai rien fait.